Présentation de la bourse des valeurs de Casablanca
La bourse des valeurs de Casablanca est la principale place financière du Maroc et la deuxième d’Afrique en termes de capitalisation, derrière Johannesburg. Fondée en 1929 et modernisée à partir des années 1990 avec l’instauration de la plateforme électronique, elle compte aujourd’hui plus de 78 sociétés cotées pour une capitalisation boursière supérieure à 1 000 milliards de dirhams. Sa mission est de canaliser l’épargne vers le financement des entreprises marocaines et de contribuer au développement économique national[1].
Évolution des cours, capitalisation et dividendes
L’année 2025 marque une dynamique exceptionnelle pour la bourse des valeurs de Casablanca. L’indice MASI, principal baromètre du marché, a progressé de 23,85 % sur le premier semestre pour atteindre 18 296 points en juin, soit une hausse annuelle de 37,5 %[2][3]. De nombreux secteurs — banques, télécommunications, immobilier, matériaux — voient leurs valorisations grimper, portées par la confiance retrouvée des investisseurs. La capitalisation boursière a franchi les 959 milliards de dirhams à mi-année, et les volumes d’échanges se sont accélérés (+114 % par rapport à 2024), illustrant le regain d’intérêt du public.
Le marché des dividendes demeure attractif pour les investisseurs en quête de revenus récurrents. Parmi les leaders figurent ENNAKL (6,78 % de rendement), AFRIC INDUSTRIES (6,41 %) et TOTALENERGIES (6,01 %), qui offrent un équilibre entre performance, stabilité et liquidité. Pour un aperçu complet du classement des entreprises par dividendes yield en 2025, consultez cette page dédiée ainsi que le guide sur les meilleurs dividendes du Maroc.
Contexte de l’investissement boursier au Maroc
Un environnement macroéconomique favorable
Le Maroc affiche une croissance projetée de près de 4,7 % en 2025 grâce à la vigueur de la demande intérieure, à la stabilité monétaire et à l’attractivité accrue du marché marocain auprès des investisseurs locaux et internationaux. La réglementation, avec les réformes de la loi sur les OPCVM et les innovations telles que l’introduction prochaine des ETF ou du marché à terme, vise à diversifier l’offre et à attirer un plus large public[4][5].
Structure des investisseurs et nouveaux produits financiers
Les acteurs institutionnels, principalement les OPCVM (fonds collectifs cotés), occupent une place centrale avec 37 % des transactions au T1 2025, suivis des entreprises marocaines (29 %) et des particuliers (25 %) tandis que la part des investisseurs étrangers reste marginale. Les nouveautés réglementaires et produits boursiers (fonds indiciels, compartiment participatif, produits dérivés) sont de nature à renforcer la profondeur et la liquidité du marché.
Analyse de performance et perspectives d’investissement
La place casablancaise bénéficie d’une conjonction de facteurs favorables : amélioration des résultats des entreprises (+10 % de croissance des bénéfices attendue pour 2025), retour en force des introductions en bourse, stabilité de la liquidité et progression marquée des indices. Les investisseurs s’orientent de plus en plus vers une gestion patrimoniale à long terme, profitant de l’exemption fiscale du PEA et de l’offre de dividendes attrayante.
Malgré de possibles épisodes de volatilité et la prudence recommandée sur certains secteurs, les perspectives à moyen terme restent portées par une dynamique positive : élargissement du public, modernisation des outils, innovations de marché et diversification croissante des portefeuilles.
Conclusion : potentiel et enjeux de la bourse des valeurs de Casablanca
La bourse des valeurs de Casablanca se positionne, en 2025, comme un pilier incontournable de la finance marocaine et un moteur de croissance pour l’économie nationale. Son évolution récente, les performances enregistrées et l’essor de l’investissement patrimonial laissent augurer un potentiel durable pour les investisseurs avertis. Rester informé et diversifier ses placements demeure la clé pour profiter sur le long terme des opportunités uniques du marché marocain.